Une toute première étude a révélé que le système de distribution électronique de la nicotine, également appelé cigarette électronique, pose beaucoup moins de risques pour la santé que les cigarettes traditionnelles et pourrait constituer un outil idéal pour réduire ou arrêter de fumer.
L’étude, qui comporte une analyse systématique de 299 chercheurs, a été menée par un professeur de renom. Il a comparé les toxicités de la nicotine, d’autres produits chimiques et des ions métalliques produits lors du tabagisme et de l’utilisation de cigarettes électroniques. Selon l’équipe de chercheurs, malgré la sensibilisation croissante et les mesures réglementaires prises pour décourager le tabagisme, le fardeau du tabac dans le monde n’a pas diminué de manière significative au fil des ans.
Une alternative plus saine
Dans un tel scénario, les solutions de rechange pour la réduction des méfaits du tabac doivent être évaluées. Cette revue systématique à jour et cette méta-analyse constituent la première tentative d’experts pour auditer les aspects santé et sécurité de la cigarette classique et électronique afin d’évaluer objectivement l’adéquation de la cigarette électronique à alternative moins nocive au tabagisme conventionnel.
Voici une vidéo relatant ces faits :
L’étude a permis de conclure que la nouvelle génération de cigarettes électroniques était un moyen efficace de satisfaire la demande en nicotine et pouvait aider les fumeurs à arrêter et à prévenir la réduction des méfaits du tabac.
Les cigarettes traditionnelles trop dangereuses
Parmi les principales conclusions, les experts ont indiqué que la fumée de cigarette traditionnelle contenait des quantités beaucoup plus importantes de produits chimiques toxiques tels que les cancérogènes.
Par exemple, le métal à base de cadmium, qui est un cancérogène de classe 1, un toxique pour les voies respiratoires, la reproduction et le développement, a été détecté plus de 1 369 fois dans la fumée de cigarette que dans les vapeurs des cigarettes électroniques. Il en est de même pour le chrome et le plomb.