Vous souvenez-vous des débuts de la cigarette électronique en France ? Ils ont été timides, voire laborieux, mais au bout de quelques maigres et petites années seulement, les cigarettes électroniques se sont démocratisées à toute allure. Pourquoi ? Comment ? Tout simplement parce qu’elles prodiguent de la nicotine et un goût aromatisé « sur mesure », pour un prix inférieur au tabac classique (surfiscalisé par l’État) et avec des impacts sur la santé moindres – et de loin ! En outre, pour certaines personnes l’e-cigarette est un moyen d’arrêter progressivement de fumer. Tandis que d’autres en font un plaisir pérenne et régulier.
Il n’est cependant pas toujours facile de s’y mettre, car l’e-cigarette est un objet électronique qui, quoique fort intuitif dans son utilisation, doit être manié avec précaution pour ne pas être détérioré et afin d’en tirer tous les fruits. Vous aurez donc tout intérêt à utiliser un calculateur pour e liquide en ligne si vous désirez fabriquez votre propre e-liquide.
Fabriquer son e-liquide : un must tendance
On le sait : sans l’e-liquide, la cigarette électronique ne serait rien ! En effet, les e-liquides font en quelque sorte figures de combustibles. Ils concentrent les arômes et les saveurs, mais ils contiennent également la nicotine que recherche naturellement le fumeur (en en diminuant éventuellement progressivement la dose).
À l’origine, les fumeurs d’e-cigarette achetaient leurs e-liquides tout faits. C’est encore une pratique très courante, et à peu près universelle chez les néophytes. Il existe des rayons extrêmement fournis en la matière, comme chez le fournisseur VapoClope par exemple.
En revanche, ces dernières années, une nouvelle tendance est née et ne cesse de gagner en popularité. Elle semble promise à un bel avenir. Il s’agit tout simplement, dans la droite ligne des modes DIY (« Do It Yourself »), de fabriquer soi-même son e-liquide, en partant d’éléments bruts. Dans la même veine, mais dans un autre registre, certains fumeurs ayant du mal à se passer du tabac « végétal » mais souhaitant diminuer leurs dépenses s’adonnent à la culture du tabac en potager. Il est cependant plus facile, surtout en ville où l’espace fait défaut, de se munir d’une cigarette électronique et de se concocter, en bon alchimiste, des e-liquides plus délicieux les uns que les autres ! En la matière, il y a toutefois quelques règles et étapes à respecter pour éviter les mauvaises surprises, afin d’arriver à un résultat des plus honorables.
Les principes de la fabrication de e-liquides DIY
Lorsqu’il s’agit de réaliser sa propre base nicotinée ou son e-liquide « maison », la plus grande difficulté est la même que pour toute la chimie en général : les calculs, les proportions ! Une grande quantité de nicotine pure serait bien évidemment un poison… C’est pour cela qu’il existe sur Internet des calculateurs pour e-liquides, comme il y en par ailleurs pour le calcul des résistances (coil).
Le fondement du calcul de sa base nicotinée est de définir le volume final d’e-liquide désiré. Ce volume, liquide, s’exprime généralement en ml. Ensuite, il faudra choisir sa concentration en nicotine, exprimée communément en mg/ml. Le renseignement de ces deux critères permettra en quelques clics de connaître la quantité exacte d’éléments dont vous aurez besoin pour arriver au produit désiré : tel volume de booster, tel volume de base neutre. Voilà pour la réalisation d’une « simple » base nicotinée.
Le principe reste bien entendu le même pour un e-liquide nicotiné classique : il y aura simplement, en sus, de l’arôme dilué – qu’il convient d’exprimer en pourcentage du produit fini. Une part de 15 % serait un choix des plus équilibrés.
Mais ce n’est pas tout ! Le fumeur alchimiste en herbe pourra ensuite s’amuser, ou s’ingénier si l’on préfère, à mélanger plusieurs e-liquides. Là aussi, les proportions demeurent essentielles pour conserver un bon résultat.